Quelqu'un porte un drapeau du ciel devant ce qui symbolise les pays, les ambassades, à Paris.
L'idée est d'opposer poétiquement l'idée de frontière à une notion vaste telle que le ciel.
Le ciel, lorsqu'on le regarde, appartient à tous, il n'a pas de limites visibles, il est continu.
La terre, elle, est segmentée, parcellisée par les pays, les frontières.
Est-ce qu'il y aurait moins de guerres dans un monde sans frontières ?
Utopie pacifiste...
Continuité et discontinuité.
Contraste entre le limité et le sans limite.
Politique et poésie.
Représentation des pays par des bâtiments, des architectures, une localisation, à Paris, morceau de ciel représenté sur un tissu, un drapeau du ciel.
Est-ce que la continuité est pacifiante ? Rien n'est moins sûr...
Dans le quartier de l'avenue Foch, m'apprêtant à prendre une photo pour ce projet, des policiers s'approchent de nous (le porteur de drapeau et moi qui fait la prise de vue). Ils me disent qu'il me faut une autorisation du ministère des affaires étrangères pour pouvoir réaliser ces clichés devant les ambassades. Et m'expliquent que cela est dû à l'état d'urgence décrété le 14 novembre 2015. Celui-ci durera jusqu'à fin juillet 2016 (selon les dernières informations).
Etapes :
1. Demande par mail au Ministère des Affaires Etrangères
2. Leur réponse par téléphone après réception de leur réponse par mail est que l'autorité compétente pour délivrer ce type d'autorisation est le Ministère de l'Intérieur.
3. Demande par mail au Ministère de l'Intérieur.
4. Leur réponse est qu'il faut s'adresser à chaque ambassade.
5. Il y a 185 ambassades à Paris. J'ai tenté de les appeler pour connaître l'adresse mail afin de demander une telle autorisation, mais les standards téléphoniques ne répondent pas.
J'avais la possibilité de leur envoyer un courrier, mais devant les frais postaux à engager (0,70 euros x 185 = 129,50 euros) j'ai renoncé à poursuivre ce projet.
Je vous le présente donc en l'état.
Reprise du projet en 2021 en contactant chaque ambassade. A suivre !
